• Honduras

    Du 02/05/15 au 05/05/15

     

    Nous n'avons pas grand chose à dire sur ce pays que nous avons traversé en 3 jours, je me contenterais donc de vous raconter notre passage en douane, le plus simple de tous jusque là!

     

    C'est le 2 mai que nous entreprenons ce périple, nous préparant au pire. Jusque là ça n'a jamais vraiment été la joie de passer les frontières. Il faut passer de guichet en guichet, payer et repayer, tout ça en ayant à supporter tous ces habitants qui veulent nous "aider" (comprendre par là, nous dire d'aller à tel guichet, cocher cette case plutôt que l'autre sur le papier de l'immigration et surtout ils sont là pour nous alléger de quelques dollars au passage).

     

    Nous avons choisi la frontière la plus au nord au doux nom de Corinto. Sa seule subtilité réside dans la fait qu'il y a environ 7km entre le moment où on annule nos papiers Guatémaltèques et le moment où on entre au Honduras.

     

    Première étape, il faut annuler le permis d'import de la voiture. Ca se fait dans un minuscule bâtiment qui passe totalement inaperçu si on ne sait pas ce que l'on cherche (et même en le cherchant on a dû demander si c'était bien là). La procédure prend moins de 5 minutes. Le jeune homme au guichet s'assurant simplement que nous n'allons pas revenir au Guatemala (dans ce cas pas besoin de l'annuler). "Non, on ne reviendra pas." "Pourquoi? Ca ne vous plait pas le Guatemala?" nous demande-t-il en souriant. On lui explique donc que notre objectif c'est l'Argentine et que c'est difficile de revenir par la suite.

    La seconde étape se faite environ 3km plus loin, il faut obtenir notre tampon de sortie. Là encore, un simple bâtiment à côté d'une palapa (sorte de gros parasol en palmier) avec deux portes : "Salida" (sortie) et "Entrada" (entrée). On veut sortir du pays, on se dirige vers la porte marquée "Salida". Le douanier nous accueil tout sourire et en moins de temps qu'il n'en faut pour épeler "Guatemala" nous voilà dehors avec nos papiers en règle. Nous en profitons aussi pour changer nos derniers Quetzales en Lempiras, la monnaie Hondurienne. Cette fois, nous nous sommes renseigné sur les taux de change, on ne veut plus se faire avoir. Le change Quetzales/Dollars qu'il nous propose est meilleur que celui annoncé en ligne, on échange donc nos derniers Quetzals pour US$40 sachant que nous devrons payer environ cette somme pour entrer au Honduras. Nous récupérons aussi quelques Lempiras (monnaie Hondurienne) et reprenons la route en direction du Honduras.

     

    Une chaine baissée avec une poignée de soldats annonce que nous sommes arrivés. Nous faisons gentiment la queue au guichet où un Hondurien nous accueille, lui aussi avec le sourire. Ca fait vraiment plaisir et vous ça change une expérience. Il prend nos empreintes et notre photo, une première depuis les Etats-Unis! 65 Lempiras ou 30 Quetzales (environ 4€ par personne, voir selon les cours s'il est plus intéressant de payer en quetzals ou lempiras) plus tard nous avons nos tampons et sommes prêts à demander les papiers pour la voiture. Avant ça il faut bien sûr des copies de notre nouveau tampon... Nous partons faire ça dans un bureau un peu plus loin et revenons au guichet. Le douanier sort avec nous, vérifie que la carte grise correspond bien à la plaque où le numéro VIN figure et là, nous sommes 3 à réaliser que ça ne colle pas! Notre carte grise ne présente pas le même numéro que la plaque métallique dans le capot de la voiture! C'est le premier douanier à s'en rendre compte (y compris USA!!)! Heureusement nous avons une deuxième plaque métallique avec cette fois le bon numéro de série... ça passe pour cette fois (note à nous mêmes : arracher cette fichue plaque!!). Celle qui ne correspond est celle qui a été faite après le passage de la voiture de 2 à 4 places. Il y a donc quelqu'un au service des mines en France qui n'a pas bien fait son boulot de recopiage. 

    Le permis pour la voiture nous coûte US$40. Nous lui tendons ceux que nous avons eu du changeur un peu plus tôt. Laurent lâche alors un "ils ont vécus ceux-là dis donc!" (les billets hein, quoique les douaniers aussi...) et le douanier les refuse. Ils présentent une déchirure d'au moins 3 mm! "La banque va les refuser" qu'il nous explique. On lance des fouilles dans la voiture pour lui en trouver deux autres, directement importés des USA. L'un d'eux à une microscopique tache d'encre. La douanier fait la fine bouche mais comme on a rien d'autre il finit par les prendre.

     

    Nous voici donc avec nos tampons et notre permis pour la voiture, manque plus que la fumigation. Nous continuons notre route jusqu'à un contrôle militaire, nous ne verrons jamais personne pour la fumigation... C'est toujours ça d'économisé!

     

    En moins d'une heure tout était bouclé. Pas de stress, pas de "helper" dans les pieds qui viennent plus nous déranger qu'autre chose. Le passage de frontière le plus simple que nous ayons connu! Ca fait plaisir de voir que ce n'est pas toujours signe de prise de tête.

     

    Nous passons donc seulement 3 jours dans ce pays, qui, à mon sens mérite vraiment que l'on s'y attarde. Certes il y a les problèmes de drogue et de gangs qui vont avec mais rien ne nous oblige à fréquenter ce milieu.

    Nous n'avons eu qu'une seule opportunité d'échanger avec un Hondurien, le cuisinier d'un petit resto où nous nous sommes arrêtés la veille de quitter le pays. Lui aussi souligne les problèmes de gangs et met aussi en avant la corruption. A tous les étages. Il explique "par exemple si on refait la rue ici et que le budget est de 1 million, au final seulement le tiers sera vraiment investi dans les travaux, les reste servira à "arroser" tout le monde." Eduardo est lucide sur la situation de son pays et la sienne mais il croît en son peuple, les choses vont changer! Il est aussi très gentil, nous offrant un cigare (là ville où on se trouve est réputée pour ça) et un livre (en espagnol) sur la seconde guerre mondiale et le 3ème Reich (y'avait un documentaire à la TV que l'on regardait pendant le repas sur ce sujet). On accepte le cigare mais ne savons pas trop quoi faire avec un tel livre et refusons poliment.

     

    Nous sommes prêts à passer au Nicaragua à présent.

     

     

     


  • Commentaires

    1
    mamie cricri
    Lundi 11 Mai 2015 à 07:47

    bonjour les enfants   que d'histoires !!! et vous en apprenez des choses !!! alors le grand jour de la rencontre avec les parents approche  bonne continuation et gros bisous

    2
    Mamie MW
    Mardi 26 Mai 2015 à 00:04

    Bonjour Lise et Laurent me voilà de retour de ma Cure à Bourbonne. 

    Pour être facile de passer cette frontière je trouve qu'il y a quand même pas  mal de choses,

    à faire et à être suivie.Toujours  contente  pour vos réussites Bisous

    3
    Blake and Cathy
    Lundi 1er Juin 2015 à 17:03

    Hello Lise and Laurent,

     

    Greetings from Los Angeles.  Thank you for staying in touch.  We follow your progress every day.  Your place to stay in Costa Rica looks very nice.  Best wishes to you, and may all of your border crossings go smoothly.

    Cheers,

    Blake and Cathy

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